Journal Of Hellenic Religion (J. Hell. relig.)

Abstract: The objective of the work is to study, in the context of tragedy, how religious practices that, according to some scholars of Greek religion, are left out, are not mentioned or are mentioned almost as a footnote when Greek religion is studied as polis’ religion. To demonstrate this hypothesis, we will analyze the prayer of Electra (vv. 124ª -151) and the song of the chorus (152-163) in Aeschylus’ Choephori.

In the tragedy studied the practice of the prayer for justice and the request for help to Agamemnon as ‘Restless Dead’ appear as magical practices that fulfill an important political function, since they seek and succeed in restoring order in the palace and in Argos.

Résumé: L’objectif de cette contribution est d’étudier, dans le contexte de la tragédie, comment des pratiques religieuses qui, selon certains spécialistes de la religion grecque, sont laissées de côté, ne sont pas mentionnées ou sont quasi mentionnées en note de bas de page lorsque la religion grecque est étudiée en tant que religion de la polis. Pour démontrer cette hypothèse, nous analyserons la prière d’Électre (vers 124ª-151) et le chant du chœur (vers 152-163) dans les Choéphores d’Eschyle.

Dans cette tragédie, la pratique de la prière-appel à la justice et la demande d’aide en faveur d’Agamemnon en tant que « mort sans repos » apparaissent comme des pratiques magiques qui remplissent une fonction politique importante, puisqu’elles visent et réussissent à rétablir l’ordre dans le palais et à Argos.